
Rien pour tout !
Luc 21, 1-4
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Rien pour tout !
Veuve, indigente, que possède-t-elle en propre ? Rien de rien, elle n’a rien, ne compte pour rien, hier comme aujourd’hui, on s’en écarte et pourtant, elle est ! Jésus ne l’identifie pas à un groupe comme « les gens riches », mais elle est « cette pauvre veuve ». Cette main tendue qui sait encore s’ouvrir lui donne toute sa dignité et sa beauté, elle devient manifestation de son être le plus profond : fille du Père.

Occasions manquées
Imaginez une enveloppe dans votre boîte aux lettres. Dans cette enveloppe, une carte avec ces quelques mots : « Jésus-Christ, lors d’un passage dans votre commune, a choisi votre maison. Il vous prie de bien vouloir l’accueillir pour le dîner. »
Passée la surprise et vérification faite qu’il ne s’agit pas d’un canular, je suis sûr que vous vous mettriez vite à l’œuvre pour être à la hauteur de l’événement annoncé : accueillir Jésus lui-même ! Grand ménage et petits plats mitonnés avec amour !

Femme prophète
Anne, veuve d’un grand âge, a-t-elle vu le beau sourire du petit, amené à Jérusalem par Marie et Joseph ? L’Évangile décrit la fidélité de son humble prière au Temple. La constance de son jeûne l’identifie au petit reste d’Israël, ces pauvres fidèles, et au besoin de repentir du peuple juif. Son jeûne a augmenté sa clairvoyance.
JO 2024 : olympisme et religions, un même rêve de fraternité
À l’occasion des Jeux olympiques de Paris s’est déroulée, dimanche 4 août, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, une rencontre interreligieuse voulue par le président du Comité international olympique. Un événement qui illustre la place particulière laissée aux religions par l’olympisme, depuis la rénovation des Jeux.
Face au drapeau olympique se pressent et se saluent des hommes en col romain, d’autres portant une kippa, une chéchia, ou la robe des lamas bouddhistes, avant de s’asseoir sur un gradin. Au matin du dimanche 4 août, juste devant l’imposante silhouette de la cathédrale Notre-Dame de Paris, s’est tenue une rencontre inhabituelle entre sport et religions.
Lire la suite : JO 2024 : olympisme et religions, un même rêve de fraternité
Page 3 sur 7