Edito
Que l’univers chante et crie de joie car le Seigneur vient !
Comme va l’espérance sans crainte de l’hiver ouvrant des sillons sur la terre,
L’homme attend le jour où tu viendras !
Comme va l’âme aimante en un trop long désert,
Il découvre la nuit, la nuit qui t’enfantera….
De l’enfant qui tressaille il perçoit la lueur, la joie aux approches de l’heure ;
Que sera le jour où tu viendras ?
Au sommet des murailles se tiennent les guetteurs :
Ils ne voient que la nuit, la nuit qui t’enfantera…
L’horizon immobile voudrait te retenir là-bas où la mer se retire :
Lieu caché, le lieu où tu viendras !
Dans la ville captive le Roi va revenir,
Et du sein de la nuit la Vierge t’enfantera…
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