
Fête de la nativité de la Bienheureuse Vierge Marie
L’année liturgique comporte trois cycles : celui des dimanches, des fêtes en l’honneur de Jésus-Christ et des fêtes des saints. La première grande fête du cycle des saints est celle de la Nativité de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, célébrée le 8 septembre de chaque année.
La fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle.
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Edito
Dieu a choisi de faire de nous un saint. Qu’allons-nous lui répondre ? « C’est gentil de ta part, Seigneur, mais ce n’est pas possible, je suis un cas trop compliqué pour toi, tu n’es pas assez puissant. » Ou bien plutôt : « Je crois en toi, Seigneur ; montre-moi les moyens que tu me donnes pour me rendre capable de répondre à ton amour ! »
Qu’allons-nous mettre en œuvre sous l’inspiration de l’Esprit saint ?
Extrait d’un commentaire de Frère Raphaël de Bouillé
Couvent des Dominicains de Lille
Au plus haut des cieux
Au plus haut des cieux
Samedi 10 juin, la mission Spei Satelles de l’agence spatiale italienne a mis sur orbite à 525 km au-dessus de la terre un satellite contenant une plaque de silicium de 2 millimètres, « sur laquelle ont été imprimées, via des nanotechnologies, les images, les discours et les lectures du moment de prière célébré par le pape François le 27 mars 2020, en pleine pandémie », indiquent les organisateurs. Pourquoi ce choix ? « Ces paroles et ces gestes sont devenus une graine d’espérance qui redonne la vie. »
Cet événement inédit peut nous surprendre ; il peut aussi nous instruire.
Accueillir l’autre sans condition, tel est l'un des refrains du pontificat actuel. Et voilà qu’une parole spirituelle est lancée dans l’espace, au seuil de l’atmosphère en guise de bienvenue, petit clin d’œil qui n’est sans doute pas inutile aux terriens que nous sommes.
Autre conviction : croire et espérer de manière à dépasser l’apparente fatalité de l’ordre établi. Pris dans les filets de « la guerre mondiale par morceaux », selon l’expression de François, l’homme d’aujourd’hui pourrait se penser emmuré par un horizon fermé, le regard écrasé, incapable d’entrevoir un lendemain désirable. C’est cela que la prière urbi et orbi du 27 mars a voulu dénoncer et combattre.
Ce soir-là, seul debout devant la pluie, le pape voulait incarner l’humanité qui croit. Par la foi, l’homme ne peut se résoudre aux horizons clos, car le Christ a fait tomber le mur de la mort ; aujourd’hui encore, il ouvre des brèches.
Enfin, en prenant part à une expérience spatiale scientifique, le pape indique l’aspect universel et désintéressé de sa mission. Il investit une partie de « l’imaginaire collectif », comme le disait Marco Politi, vaticaniste italien, à propos de sa prise de parole du 27 mars 2020. Aux hommes d’aujourd’hui qui tournent les yeux vers l’immensité du ciel, admiratifs des prouesses de l’homme, François fournit l’occasion de se demander en vue de quoi nous faisons cela. Dans la foi chrétienne, le ciel renvoie à la terre. Pour qui voulait, il était possible d’embarquer dans Spei Satelles : via un site dédié, l’internaute pouvait donner son nom. S’il s’engageait à accomplir une bonne action ici-bas en faveur de son prochain, il recevait « une carte d’embarquement ». S’investir dans le lointain n’a de sens que si l’on s’engage auprès de son prochain. Par cette opération, le pape a voulu que cette vérité ne soit pas oubliée.
Arnaud Alibert,
Rédacteur en chef à La Croix
Pourquoi célébrer L'Assomption
Pourquoi célébrer l'Assomption ? Quelle est la signification de cette fête ?
Lors de la célébration de la fête de l'Assomption, le 15 août, les chrétiens ne célèbrent pas tant la gloire de la Vierge Marie que la gloire de Dieu, qui a accompli pour elle des merveilles.
Passée inaperçue à son époque, elle est fêtée depuis vingt siècles dans les communautés chrétiennes. Aujourd'hui encore, sur tous les continents, des foules se déplacent pour fêter cette fille d'Israël.
La grâce qui élève les humbles
Marie porte en elle le Christ. Temple de Dieu, Arche d'Alliance : toute sa vie est un mystère d'abandon et d'accueil. Elle se laisse envahir, transformer par Dieu. En sa faiblesse se manifeste ainsi la gloire du Seigneur. C'est le sens de l'Assomption. Avec elle, entrons dans le mouvement, montons vers Dieu ! L'Assomption est une certitude de foi. Fruit de la résurrection du Christ, elle nous entraîne dans l'espérance. Surtout, elle met en valeur une dimension essentielle de la foi chrétienne : à l'école de Marie, accueillir le don de Dieu dans sa vie, célébrer cette grâce qui élève les humbles et rabaisse les puissants.
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