Le culte du Sacré-Cœur
Le culte du Sacré-Cœur, une spiritualité de l’amour
Née au XVIIe siècle, époque de grande ferveur spirituelle, le culte du Sacré-Cœur de Jésus rappelle que l’amour de Dieu est premier
En 1765, le pape Clément XIII institue la solennité du Sacré-Cœur, qui représente l’amour de Dieu pour les hommes, au point de donner sa vie pour leur salut. En 1673, à Paray-le-Monial, une religieuse de l’ordre de la Visitation, Marguerite-Marie Alacoque, semble confirmer l’intuition du pape. Elle a des visions de Jésus et l’entend lui dire : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé. » Le culte du Sacré-Cœur se répand peu à peu.
En 1856, le pape Pie IX décide de lui consacrer une fête pour toute l’Église. Les représentations figurées du Sacré-Cœur font alors le tour du monde. En 1899, le pape Léon XIII lui consacre toute l’humanité. C’est le pape Pie XII qui explicitera pour le « monde d’aujourd’hui » la théologie du Sacré-Cœur dans son encyclique Haurietis aquas in gaudio (« Vous puiserez les eaux dans la joie aux sources du Sauveur »).
Sébastien Antoni
VIDEO - Marguerite-Marie Alacoque, la voyante du Sacré-Cœur
En 1673, Jésus apparaît à une religieuse de la Visitation, à Paray-le-Monial, lui montrant son cœur débordant d’amour. Depuis, la petite ville de Bourgogne est devenue un haut lieu de pèlerinage. Découvrez qui était Marguerite-Marie Alacoque.
Edito juin 2024
« Je forme le vœu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité. Tous ensemble : » Voici un très beau secret pour rêver et faire code notre vie une balle aventure. Personne ne peut affronter la vie de manière isolée. Nous avons besoin d’une communauté qui nous soutient, qui nous aide et dans laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder de l’avant ».
Les rêves se construisent ensemble. Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abritent tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre vois, tous frères. »
Pape François
Lettre encyclique « Fratelli tutti » n° 8
La force des mères
Qui dira la force des mères ? Les mères des victimes, les mères des bourreaux, les mères des larrons, la mère de Jésus. Toutes ces femmes, unies par la douleur à la perte d’un enfant.
J’ai mis du temps à découvrir que beaucoup d’hospitalières, à Lourdes, sont venues un jour pour leur enfant.
La Trinité, une originalité chrétienne
Confesser à la fois la Trinité et l’unicité de Dieu est pour bien des chrétiens une difficulté majeure. Pourtant, la communion du Père, du Fils et du Saint-Esprit est au cœur de notre foi.
Selon le Nouveau Testament, la rupture entre Jésus et les autorités juives, le centre des controverses et de son procès, fut sa revendication d'un lien singulier avec Dieu : « Ce n'est pas pour une œuvre belle que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème, parce que toi qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jean 10, 33) ; « Dès lors les Juifs n'en cherchaient que davantage à le faire périr, car non seulement il violait le sabbat, mais encore il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l'égal de Dieu » (Jean 5, 18).
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