La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux sollenités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ (335). Mais elle s’insère en même temps dans un contexte biblique, qui en souligne l’importance.
„C’est le dixième jour du septième mois, dit le Seigneur, qui sera le jour du Grand Pardon (Lu 23, 27), le Yom Kippour.
„À partir du quinzième jour de ce septième mois, ce sera pendant sept jours la fête des Tentes en l’honneur du Seigneur“ (Lu 23, 34).
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« Jésus dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Voilà qui change tout, peut-être. Il ne s’agit pas seulement d’aimer, au sens vague du terme. « Comme » tend le doigt vers celui qui a ouvert la voie et donné l’exemple. Tout l’évangile raconte comme il a aimé. Ce n’était pas mièvre et douceâtre. Toute une société en était remuée. Il renversait les barrières entre les pécheurs et ceux qui se croyaient justes, entre les humbles et ceux qui se croyaient savants, entre les infirmes et ceux qui se croyaient bien-portants, entre les pauvres et les riches, entre les exclus et les notables… La révolution de l’amour ! Il était fou de l’impossible. Un volcan en éruption. Il disait qu’il était venu « mettre le feu sur la Terre ». Ses adversaires ont fait le nécessaire pour éteindre l’incendie qui menaçait la capitale. Mais d’où venait cette vive flamme ?
Ce n’est pas tout. Il y a un autre « comme ». Un abîme. On va plonger dans le feu central. « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aimés ». Nous voici proches des ultimes secrets, ceux que l’on pressent parfois en des instants privilégiés de l’existence. Alors, aimer, ce serait mettre en œuvre la fragilité de nos existences, une énergie lumineuse, bienfaisante, créatrice, qui surgirait du cœur secret du monde, de …Dieu ? »
Gérard Bessière, Dieu, si proche, Année B, Desclée de Brouwer, p. 65-66.
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Le vent souffle où il veut et l’on entend sa voix qui parle sur la ville,
jouant ses propres jeux, ses jeux de liberté.
Le vent souffle où il veut pour son œuvre de vie,
mais nul ne peut savoir ni d’où il vient, ni où il va !
L’Esprit souffle où il veut, et l’on entend sa voix lever du cœur de l’homme,
chanter que Dieu est Dieu, un Dieu d’humanité !
L’Esprit souffle où il veut pour un psaume nouveau,
mais nul ne peut savoir ni d’où il vient, ni d’où il va !
Tu es peuple de Dieu d’avoir reçu l’Esprit qui joue avec les hommes
et met leur terre en feu, leur terre en charité !
Tu es peuple de Dieu pour une ère d’amour,
mais tu ne peux savoir ni d’où tu viens, ni où tu vas !
Magnificat n° 342
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En vertu du baptême du baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28,19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions.
La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoins de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions.
Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes « disciples-missionnaires ».
Pape François, Exhortation apostolique La joie de l’évangile, n° 120.
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La fête de la Croix Glorieuse résonne étonnamment dans ce monde où des hommes et des femmes meurent au nom de leur combat pour la justice, au nom de leur foi. En célébrant l’amour infini de Dieu, qui va jusqu’à la mort de Jésus, nous partageons l’espérance des martyrs de notre temps.
Pour les chrétiens, la croix est le signe de l’espérance du Royaume. C’est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la croix est devenue notre fierté. L’arbre de la croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, en qui nous avons le salut, la vie et la résurrection.
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