À l’occasion des Jeux olympiques de Paris s’est déroulée, dimanche 4 août, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, une rencontre interreligieuse voulue par le président du Comité international olympique. Un événement qui illustre la place particulière laissée aux religions par l’olympisme, depuis la rénovation des Jeux.
Face au drapeau olympique se pressent et se saluent des hommes en col romain, d’autres portant une kippa, une chéchia, ou la robe des lamas bouddhistes, avant de s’asseoir sur un gradin. Au matin du dimanche 4 août, juste devant l’imposante silhouette de la cathédrale Notre-Dame de Paris, s’est tenue une rencontre inhabituelle entre sport et religions.
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Saint Jean nous rapporte la grande prière de Jésus avant de passer de ce monde à son Père : « Que tous soient un ». Est-elle possible, cette unité tant désirée par le Christ ? Regardons en nous et autour de nous : malgré nos résolutions et notre bonne volonté, force est de voir que nous avons souvent du mal à nous entendre. Allons-nous pour autant baisser les bras, et accepter nos divisions comme inévitables ? Surtout pas ! Cela signifierait renoncer à témoigner de l’amour du Père, qui est la source de notre unité.
Selon Mikael Corre de La Croix, envoyé spécial permanent à Rome, le pape a créé 21 nouveaux cardinaux, samedi 7 décembre, dans la basilique Saint-Pierre. Il leur a fixé ce programme de cardinalat : « L’aventure du chemin, la joie de la rencontre, l’attention envers les plus fragiles. » Avec ce consistoire, François poursuit sa diversification de la haute hiérarchie catholique.
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Jubiler
Ce 24 décembre, le pape François a ouvert la porte du jubilé. Est-ce simplement une bonne information au milieu de tant de mauvaises nouvelles. Le père Arnaud Alibert, rédacteur en chef, essaie d’en déployer différents sens.
Jubiler n’est pas un art de la fête, même si incontestablement la joie fait partie de son ADN. Dans les temps anciens de la Bible, le jubilé annonçait la remise des dettes, la libération des esclaves, bref l’ouverture de nouveaux jours. De quoi mettre en joie ceux que le sort accablait.
Les petits chiens
Je veux être ce chiot qui se nourrit de miettes qui tombent du ciel, de la table du roi. Car une miette de ta parole suffit à nourrir ma miette de foi. Une miette de ton regard suffit pour retrouver courage. Un rien de ta présence emplit ma vie entière, la dilate, l’ancre là où elle doit être, en son port, près de toi.
Rien qu’une miette. Rien de plus.
Je suis de cette meute de petits chiens qui jouent et sautent autour des convives, pour grignoter ici un os de poulet, là une croute de fromage. Animal docile, impur peut-être. Dédaigné sans doute, à tout le moins au temps de Jésus. Fidèle pourtant.
Je veux être la sœur de ceux-là qui souvent ont le sentiment d’être moins bien traités que les petits chiens. Je veux être la sœur des coupables, des impurs, des ratés, et je sais très sûrement qu’il est en ainsi.
Parce que c’est là que tu habites.
Parce que c’est là que tu pars à la rencontre des brebis perdues, surpris toi-même d’être entraîné au-delà de tes propres frontières, au-delà du pays des brebis, jusque chez les petits chiens.
Je veux être ce chiot qui réclame une miette. Car je sais bien que tu ne rejettes aucune demande, aucune plainte. Nous ne sommes jamais importuns à tes oreilles. Nous ne te dérangeons jamais. Car pour toi, « un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort » (Ec 9, 4).
Mon frère, ne tremble pas. Mendie ! Dieu donne.
Et mieux encore, il se donne pour toi tout entier, mon frère lecteur, sans reste, sans miette, et prépare un festin où les petits chiens auront place d’honneur. Comme des rois. Tout près de lui.
Extrait de Signes dans la Bible (2015)
Soeur Anne Lécu
Dominicaine
Communauté de Paris