
Une pêche miraculeuse, un poisson-porte-monnaie. Ça vous a des airs merveilleux, ça sonne comme un conte. Mais savoir si on va payer l’impôt pour l’entretien du Temple n’est pas un jeu d’enfant. Jésus prend au sérieux la question qu’on a posée à Pierre. Lui qui est libre, qui nous rend libres, c’est librement qu’Il se soumet à la loi du Temple, même quand cette loi le condamnera à mort.
D'ailleurs, Jésus vient d’ailleurs d’annoncer qu’on allait le livrer, qu’on allait le tuer. Et les disciples en conçoivent une grande peine : la mort d’un ami, c’est rarement réjouissant. Alors quand il s’agit d’une trahison suivie d’un meurtre, il y a de quoi être attristé. Dans l’Évangile, il y a plusieurs « annonces de la Passion » que nous signalent les sous-titres de nos bibles. Jésus essaie de nous préparer à tout ce qui va arriver. Avons-nous bien écouté ? Ce n’est pas sûr : si on est trop triste, c’est qu’on s’arrête bien souvent à la Passion. Comme si on oubliait qu’une pièce avait deux faces. D’un côté, la mort, de l’autre : le troisième jour, Il va se relever. Notre foi, c’est pile et face : annonce de la Passion, annonce de la résurrection. C’est là-dessus que s’édifie et se maintient le Temple de l’Église.
Notre foi et puis notre espérance, c’est toute la Pâque de Jésus, n’oublions pas qu’Il ressuscite. On a parfois tendance à ne voir qu’un seul des deux côtés : la beauté du Temple ou nos vies qui tombent en ruines ; la santé de notre âme, mais les marchands du Temple. Tenons en même temps les deux côtés. Tenons fermement que, pour notre âme et pour notre Église, aussi douloureux que puissent être les temps présents, le troisième jour n’a pas de fin.
Extrait de Matthieu Pas à Pas (2019)
Que se passe-t-il quand on prie ? Certes, Dieu seul sonde les reins et les cœurs, mais pour le reste… Dans l’attente d’une réponse d’en haut, nous avons voulu nous tourner vers la science pour, en quelque sorte, lui poser la question. Depuis plusieurs décennies, les neurosciences, vaste et fascinant champ de recherche aujourd’hui en plein essor, explorent sous tous les angles le mystérieux fonctionnement de l’être humain, particulièrement de son cerveau. Peut-être auront-elles aussi quelque chose à nous dire de la prière, de ses effets et de ses possibles bienfaits.
Il y a les voyants, ceux dont le regard éclaire l’invisible par leur bonté. Il y a les voyeurs, ceux qui guettent les multiples travers de leurs semblables et se complaisent à les révéler aux autres.
Il y a ceux qui tâtonnent pour avancer, la vue basse, mais dont le cœur sait reconnaître la justesse du ton, la bonté cachée derrière une rudesse pudique, le feu sous la cendre. Il y a les justiciers qui revendiquent la transparence, l’exactitude, et le pouvoir que donne la vue.

A travers l’actualité très agitée de ces derniers jours, Arnaud Alibert, rédacteur en chef assomptionniste à La Croix, s’interroge sur la meilleure façon de rester humain quand les dominants règnent ailleurs en maîtres. Arnaud Alibert, le 20/02/2025
Il y a des semaines plus dures que les autres. Sans doute parce que l’histoire n’est pas une ligne droite, ni la vie un long fleuve tranquille.