Chaque 8 septembre, les catholiques célèbrent la naissance de la Vierge Marie. Mais est-elle vraiment née à cette date ? Quel est le sens de cette fête ?
Quand Marie est-elle née ?
La Bible ne dit rien de la date ni du lieu de naissance de Marie. Cousine d’Élisabeth, à qui elle rend visite pour annoncer sa grossesse divine, on suppose qu’elle est née à Jérusalem. Mais rien ne l’atteste.
Du 1er septembre au 4 octobre 2024 : Temps pour la Création
Instituée par le Pape François en 2015, la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, d’abord appelée « Saison de la Création » (2019-2020) s’est transformé en « Temps pour la Création » dès 2021. Cette journée est célébrée dans le monde entier par les communautés chrétiennes du 1er septembre au 4 octobre.
Temps pour la Création 2024« La Journée Mondiale annuelle de Prière pour la Sauvegarde de la Création offrira à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’Il a confiée à nos soins et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons », a écrit le Saint-Père.
Pourquoi un Temps pour la Création ?
En 1989, le patriarche orthodoxe Dimitrios 1er de Constantinople a proposé que le 1er septembre soit une journée consacrée à la préservation de l’environnement. En 2015, le Pape François a retenu la date du 1er septembre pour instituer dans l’Église catholique, une « Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création ». L’initiative rejoignait celle des Églises orthodoxes qui à l’occasion du 3ème rassemblement œcuménique de Sibiu en Roumanie de 2007, ont proposé un « temps de la création », du 1er septembre au 4 octobre. En effet, le 1er septembre est le début de l’année liturgique pour les Églises orthodoxes, ce jour rappelle en particulier l’œuvre de Dieu dans la création du monde. Le 4 octobre est la fête de St François d’Assise.
Source : Eglise catholique de France
« Connais-toi toi-même ! » C’est l’un des trois préceptes qui étaient gravés à l’entrée du temple de Delphes. Platon l’a mis dans la bouche de Socrate. Cet adage résume l’objectif de la philosophie occidentale. Connais-toi toi-même, parce que tu ignores encore beaucoup de choses, de toi, du monde, et de Dieu.
Tu peux encore apprendre… telle la jeune femme qui attend son premier-né et découvre l’intensité de l’amour maternel. Tu peux apprendre, tel le jeune homme amoureux pour la première fois et qui veut chanter, crier, rire, exploser de joie. Tu peux apprendre, tel le paraplégique qui, affrontant sa condition, perçoit le prix de sa vie pourtant clouée au lit et le goût qu’elle prend, et ses prodigieuses possibilités. Tu peux apprendre, tel l’époux tendre qui ne savait pas qu’on pouvait autant aimer et être aimé. Tu peux apprendre, tel le coureur de fond qui trouve un deuxième souffle et, avec lui, une plénitude, une puissance inattendue en lui. Tu peux apprendre, tel le jeune enfant qui joue du langage qu’il maîtrise assez pour déjà s’en amuser.
Après une maladie grave, j’ai redécouvert l’émerveillement devant une journée ensoleillée, une nuit qui tombe, un soleil qui s’embrase ou tout simplement une fleur qui éclot. Alors est monté en moi le désir de louer le Seigneur pour toutes ses créatures comme saint François. Chacun de nous a en mémoire des lieux ou des instants dont le souvenir lui a fait du bien. La vie prenait une nouvelle saveur.
Est-ce que nous aimons la vie ?
Pour un pécheur, le comble. Mais au bord du lac, on n’avait pas le choix. Un jour, tout a changé. Un homme est arrivé nous embarquant avec lui. Tout à sa suite avait une nouvelle saveur. Qu’importe ce que l’on mangeait, ce sont ses paroles qui nourrissaient. Combien de repas improvisés sur le lac, chez les uns et les autres, là où l’on nous recevait. Et puis, un dernier soir, il y eut ce repas, un peu de pain, du vin. Et le Maître de les bénir : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang. »
Alors, quand il est revenu, au milieu de nous à Jérusalem, pas étonnant qu’il voulut encore manger. Le goût du poisson lui rappelait cela : les filets abandonnés au jour de notre appel, les foules nombreuses nourries avec si peu, les repas pris ensemble sur le bord de la route. Manger, pour faire mémoire des évènements passés. Mais manger avec lui, car il était bien là. Manger, pour poursuivre avec lui le chemin. Et pourtant, peu après, nous ne le revîmes plus.
Avait-il vraiment faim ?