Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la Grâce de Dieu ; c’est là qu’on se vide, qu’on chasse de soi tout ce qui n’est pas Dieu et qu’on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.
C’est indispensable… C’est un temps de grâce, c’est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l’esprit intérieur.
Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls: c’est une source qui voudrait donner de la sainteté aux autres, mais qui ne peut, ne l’ayant pas: on ne donne que ce qu’on a et c’est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l’âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui.
Notre Seigneur n’en n’avait pas besoin mais il a voulu nous donner l’exemple.
Rendez à Dieu ce qui est à Dieu.
Méditation du Bienheureux Charles de Foucauld
Le Carême commence le Mercredi des Cendres, mercredi 26 février 2020, et s’achève le Jeudi Saint, le 9 avril 2020, avant la célébration de la Cène du Seigneur. La Semaine Sainte, qui commence avec le dimanche des Rameaux 5 avril 2019, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi Saint au soir et le dimanche de Pâques, le 12 avril 2020, les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.
Lorsque nous jouons une partition trop ardue, nos mimiques laissent percevoir nos efforts déployés pour produire quelques harmonies plus ou moins délicates. La pitié suscitée par nos grimaces nous console de ne pont être Mozart revenu d’entre les morts. À défaut d’éblouir par notre génie, nous brillons par l’héroïcité de notre peine.
Quand viennent les Cendres, avec leur arrière-goût de pénitence et de conversion, nous cherchons quelquefois de maigres consolations dans les regards admiratifs : « Tu as remarqué sa ferveur ? », chuchote-t-on. Aussitôt, nous jubilons…. Annulant les bénéfices de notre soi-disant vertu.
« Evitez d’accomplir le bien devant les hommes ». L’avertissement lancé par le Christ nous rend moins naïfs, car le goût des honneurs cherche qui dévorer. Comment ne pas être le jouet de notre superbe ? Un premier pas consiste à saisir le sens profond des trois piliers du Carême, loin de l’hypocrite éclat des éloges qu’ils peuvent déclencher.
L’aumône, visage de l’amour, nous presse de donner toute leur place à notre conjoint, à nos enfants, aux amis, aux pauvres. De son côté, la prière crée un espace de silence, dans lequel nous entendons le doux chant de l’amour divin. Enfin, le jeûne creuse en nous un manque que Dieu sera heureux de combler.
Au fil de notre marche vers Pâques, l’aumône, la prière et le jeûne n’auront plus un goût de cendres mais de bonheur, un bonheur intense et durable, celui de donner notre vie pour notre prochain à la suite du Ressuscité.
Un religieux assomptionniste
Prière du Jubilé
Dieu notre Père,
avec tout notre diocèse en fête,
nous te rendons grâce pour notre cathédrale,
merveilleux édifice dont nous célébrons les 800 ans.
C’est le talent d’architectes, de sculpteurs et de maîtres verriers célèbres,
mais aussi la foi et le labeur de milliers d’anonymes
qui lui ont donné la splendeur
qui fait notre admiration.
Jésus, notre Sauveur et notre Frère, sois béni.
Comme le soleil éclaire cet « espace de fête où l’assemblée des hommes donne un visage à Dieu »,
tu illumines et transfigures l’existence humaine
dans le mystère de ta mort et de ta résurrection.
Esprit du Seigneur,
sois loué pour la lumière de la foi que nous ont transmise
les saints Clément, Livier, Valdrade et Glossinde, Arnoul, Sigisbert,
Chrodegang, Guibert, Augustin Schoeffler
et des générations de croyants à travers les siècles.
Grâce à eux, dans nos communautés et paroisses,
nous sommes aujourd’hui disciples du Christ.
Trinité sainte, notre Dieu,
tu fais de nous les pierres vivantes de ton Église.
Donne-nous le courage intrépide d’Étienne,
le premier des martyrs,
l’ardeur missionnaire de l’apôtre Paul,
l’infatigable charité d’Odile Baumgarten et de tant d’autres.
Ainsi, nous serons les témoins de ta lumière,
afin qu’au Pays de Moselle
tout homme, toute femme, tout enfant
connaisse un jour le bonheur de te rencontrer,
toi notre joie, Dieu de Jésus Christ.
Amen.
le quotidien La Croix consacre ce vendredi 10 janvier 2020 un long et bel article sur la cathédrale Saint-Etienne de Metz, en suivant la vie dans l’édifice sur une journée, de son ouverture à sa fermeture, sous la plume d’Elise Descamps. Une belle découverte de notre cathédrale par les acteurs qui la font vivre au quotidien.
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