Pourquoi prier devant le Saint-Sacrement ?
L'adoration du Saint-Sacrement, n'est-ce pas un peu dépassé ?
Le Saint-Sacrement, c'est tout simplement le Christ présent dans l'hostie consacrée pendant la messe et non consommée.
Cette présence n'est pas symbolique mais véritable. Elle est présence active, offerte, c'est le visage de Dieu. Catholiques et orthodoxes s'accordent pour reconnaître dans le pain et le vin de la messe le Corps et le Sang du Christ.
L'adoration du Saint-Sacrement est une forme de piété ancienne. Elle tient son origine du haut Moyen Âge. Les fidèles ne communiant que très rarement, on avait pris l'habitude d'exposer l'hostie à leur vénération, à la fin de la messe. Avant de clore cette exposition, on bénissait les fidèles avec l'hostie (salut du Saint-Sacrement). Le jour de la fête Dieu, on promenait l'ostensoir, reliquaire dans lequel on plaçait une hostie, en procession. Aujourd'hui, il n'y a plus de procession du Saint-Sacrement, sauf à Lourdes, au milieu des malades.
Le concile Vatican II a voulu revenir à une conception différente de l'Eucharistie. C'est un mémorial, un repas, un sacrifice. Il a voulu signifier que Jésus n'est pas « prisonnier du tabernacle » et qu'il est aussi présent dans sa Parole (Bible) et à l'intérieur de chacun.
Ce retour à l'essentiel a un peu occulté une forme de piété qui a pourtant nourri bien de nos prédécesseurs dans la foi. Le père de Foucauld a beaucoup prié auprès du tabernacle. Les Petits Frères et les Petites Soeurs de Jésus ont gardé cette habitude et leurs oratoires sont des lieux d'intense prière.
C'est vrai qu'aujourd'hui de nombreuses paroisses remettent en vigueur l'adoration du Saint-Sacrement. Et que beaucoup y trouvent de vraies joies spirituelles. Il serait toutefois dommage que cette adoration soit déconnectée d'une célébration eucharistique. Elle devrait en être le prolongement et non un but en soi.
"Pourquoi dit-on que le pain de la messe, c'est le corps du Christ ? Je trouve cela un peu bizarre d'appeler un morceau de pain, le corps du Christ", écrit un lecteur. La réponse de Croire.com.
Lorsque les chrétiens, à la messe, tendent les mains pour recevoir la communion, le prêtre, en leur montrant le pain, leur dit : « Le corps du Christ ». Et ils répondent : « Amen», c'est-à-dire : c'est vrai, nous en sommes sûrs.
Tout a commencé la veille de la mort de Jésus, juste avant son arrestation, dans la soirée du Jeudi saint. Jésus avait réuni ses amis pour le repas de la grande fête juive de la Pâque, et il prononçait les belles prières habituelles, en offrant à Dieu ce qu'ils allaient manger et boire ensemble.
« Prenez, mangez, c'est moi »
Et voilà que prenant entre ses mains un morceau de pain, comme on dit quelquefois qu'un homme prend sa vie en main, il le partagea et le tendit à ses amis en leur disant : « Prenez, mangez, c'est moi ». Dans la façon de parler d'alors, il dit : « C'est mon corps ». Il fit de même pour la coupe de vin, à la fin du repas : « Prenez et buvez-en tous, c'est mon sang, c'est ma vie ».
Ce n'est que plus tard, après que Jésus fut ressuscité, qu'ils comprirent ce qu'il avait voulu dire ce soir-là : sa vie, il ne l'avait pas gardée pour lui. Elle avait toujours été donnée, tout entière consacrée à Dieu et aux autres. Comme on dit de quelqu'un que sa vie est « mangée ».
Et même le lendemain, le Vendredi saint, quand tout le monde a l'impression qu'il est pris, en fait, c'est encore lui, Jésus, qui choisit de se donner jusque-là. À la fin du repas, Jésus avait ajouté « Faites cela en mémoire de moi ». Et depuis ce jour-là, les chrétiens refont les gestes et redisent les paroles de ce dernier repas de Jésus : c'est la messe.
Ils savent alors que le pain que le prêtre tient dans ses mains est vraiment le corps de Jésus, le Christ, et que la coupe qu'il leur donne, c'est vraiment son sang, sa vie. Pour nous, pour que nous communiions ainsi à la vie de Dieu.
Une première étape se situera, ici dans notre communauté avec une reprise du culte dominical à savoir samedi 30 mai et le dimanche 31 mai avec le respect des gestes de barrière:
Accueil des fidèles par l’entrée principale,
Port du masque obligatoire (que vous apporterez vous-même) et est à porter durant tout la messe
Désinfection des mains avec une solution hydroalcoolique (disponible à l’entrée),
Répartition dans les bancs aux emplacements identifiés pour permettre la distanciation physique,
Respect des consignes pour les déplacements : communion, sortie qui vous seront communiquées durant les messes.
Les différentes messes à venir auront lieu :
Samedi 30 mai à 18h30 Messe anticipée de la Pentecôte à Lixing Dimanche 31 mai 10h30 Messe de la Pentecôte à Grosbliederstroff
Samedi 6 juin 18h30 Messe à Rouhling
Dimanche 7 juin 10h30 Messe à Lixing,
Samedi 13 juin 18h30 Messe à Grosbliederstroff
Dimanche 14 juin Messe à 10h30 à Rouhling (mais pas de procession)
Samedi 20 juin 18h30 Messe à Lixing
Dimanche 21 juin 10h30 Messe à Grosbliederstroff
Samedi 27 juin 18h30 Messe à Rouhling
Dimanche 28 juin 10h30 Messe à Lixing
Sachant que les places étant limitées, prendre ses dispositions pour ne pas venir à la dernière minute ! (risque de ne pas trouver de place disponible !)
Le planning des messes juillet aout septembre vous sera communiqué ultérieurement, suivant les consignes gouvernementales, diocésaines et l’évolution de l’épidémie
Pas de messe en semaine jusqu’à nouvel ordre
Jésus le Crucifié est ressuscité d’entre les morts
Que demeure en vous la grâce de Dieu,
la grâce pascale qu’il vous offre aujourd’hui :
qu’elle vous protège de l’oubli et du doute.
Par la résurrection de son Fils, il vous a déjà fait renaître :
qu’il vous rappelle toujours à cette joie,
que rien, pas même la mort, ne pourra vous ravir.
Ils sont finis les jours de la Passion,
suivez maintenant les pas du ressuscité :
suivez-le désormais jusqu’à son royaume
où vous posséderez enfin la joie parfaite.
Amen
Samedi saint
Goûter le silence
Jour de silence entre tous, le Samedi saint nous invite au jeûne de la dispersion, des rencontres inutiles, du tourbillon du monde et de la préparation fébrile de Pâques. C’est le jour où, avec Marie, nous pouvons méditer tous ces événements dans notre cœur et en retenir les enseignements. La joie de Pâques jaillit du silence du tombeau !
Prière de Benoît XVI
Seigneur, montre aujourd’hui encore que l’amour est plus fort que la haine ; qu’il est plus fort que la mort.
Descends aussi dans les nuits et dans les enfers de notre temps et prends par la main ceux qui attendent.
Conduis-les à la lumière !
Sois aussi avec moi dans mes nuits obscures et conduis-moi au-dehors !
Aide-moi à parvenir au « oui » de l’amour, qui nous fait descendre et qui, précisément ainsi, nous fait monter également avec toi !
(Missel du Dimanche)