Dimanche 14 novembre, nous célébrons la 5e édition de la Journée mondiale des pauvres. Voulue par le pape François, elle a été fixée à l’avant-dernier dimanche de l’année liturgique qui se termine avec la fête du Christ-Roi.
Ce rapprochement n’est pas fortuit. Il manifeste
La grande fête de tous les saints célèbre l’immense foule de tous ceux qui, sans avoir été cités en exemple par l’Église, ont mené une vie selon l’évangile. Entrés dans le "royaume des cieux", non pas par leurs mérites, mais par simple grâce, ils vivent dans un présent éternel, contemplant la beauté de l’amour divin. Comment en dire plus ? Bien sûr, Jésus parle souvent de ce "Royaume" et le promet même "dès aujourd'hui" au bon larron.
Sais-tu, oui tu le sais, combien tu as changé ma vie ? J’étais grimpé sur ce sycomore pour te voir. On ne parlait que de toi, le jeune prophète, le maître à l’enseignement surprenant, le messie peut-être. Toute la ville était dehors. J’ai quitté mon bureau, je me suis mêlé à la foule, mais, tu connais ces rassemblements, au troisième rang on ne voit déjà plus rien, surtout moi, qui suis de taille petite. Me voilà donc sur ce sycomore. Qu’est-ce qui m’a fait grimper là-haut ? Sait-on pourquoi l’on fait telle ou telle chose ?
Les laïcs, moteurs de l’Église!
En s'appuyant sur l'Écriture, le Concile Vatican II a développé trois images : l'Église est corps du Christ, temple de l'Esprit et peuple de Dieu. Nous comprenons donc qu'elle ne peut pas se réduire à une simple définition.
Il faut toujours passer par Marie, comme font les enfants quand ils se réfugient sous le manteau de leur mère. « Ne sais-tu pas que tu es dans le creux de mon manteau ? » dit la Vierge au petit Indien de Guadaloupé. La mère de Jésus était là (Jn 2, 1). Jean ne dit rien de plus que sa présence qui rayonne en silence, ce charme particulier des femmes quand leur beauté est la manifestation extérieure de leur bonté. Elle ne parle pas pour ne rien dire. Elle est comme l’âme des noces de Cana, nouvelle arche d’Alliance où sont unis pour toujours la terre et le ciel, Dieu et l’homme, l’Esprit et la chair.