Communauté de Paroisses St. Gabriel Val de Sarre Nord

 

 

Le pape François exhorte à « ne pas se tromper » de Noël


« La machine publicitaire invite à s’échanger des cadeaux toujours plus nouveaux pour étonner. Mais je me demande si c’est là la fête qui plait à Dieu », s’est interrogé le pape, rappelant au passage que « le premier Noël de l’histoire » fut lui aussi « plein de surprises » pour Marie et Joseph…

« Noël apporte des changements de vie inattendus », a relevé François expliquant aux 7 000 fidèles rassemblés Salle Paul-VI que « si nous voulons vivre Noël, nous devons ouvrir nos cœurs aux surprises, c’est-à-dire aux changements de vie inattendus ».

« Noël est la revanche de la simplicité sur l’abondance »

« Noël est la célébration de l’inédit de Dieu, ou mieux encore, d’un Dieu inédit qui renverse nos logiques et nos attentes », a-t-il développé soulignant que « on ne peut plus vivre "terre à terre" quand le Ciel a apporté des nouveautés dans le monde ».

« Noël est la revanche de l’humilité sur l’arrogance, de la simplicité sur l’abondance, du silence sur le vacarme, de la prière sur "mon temps pour moi", de Dieu sur mon ego », a-t-il insisté, appelant à « faire comme Jésus », c’est-à-dire à « descendre vers celui qui a besoin de nous ».

« Malheureusement, on peut se tromper de fête et préférer à la nouveauté du Ciel la routine de la terre », a reconnu François, regrettant que « Noël reste seulement une belle fête traditionnelle où c’est nous qui sommes au centre et non Lui ».

« Ne faisons pas de Noël une fête mondaine »

« S’il vous plaît, ne faisons pas de Noël une fête mondaine et ne mettons pas de côté le Roi de la fête », a exhorté François, regrettant que si « en ces jours nous courrons, comme peut-être jamais durant le reste de l’année », c’est là « l’opposé de ce que veut Jésus ».

« Ce sera Noël si nous trouvons la lumière dans la pauvre grotte de Bethléem, a conclu le pape. Mais ce ne sera pas Noël si nous recherchons la lueur chatoyante du monde, si nous nous remplissons de cadeaux, de déjeuners et de dîners au lieu d’aider au moins un pauvre, qui ressemble à Dieu, car à Noël, Dieu est devenu pauvre. »

Croire – La Croix