
Laudate Deum
Le pape François révèle le nom de la suite de l’encyclique « Laudato si’ »
La prochaine exhortation apostolique du pape François, présentée comme une suite à son encyclique phare sur l’écologie intégrale, doit s’intituler Laudate Deum (Louez Dieu). Elle sera publiée le 4 octobre, dernier jour du temps de la Création.
Le pape l’avait annoncé fin août : il publiera le 4 octobre un second texte sur l’écologie, une « seconde Laudato si », du nom de sa célèbre encyclique sur ce sujet. Ce texte se présentera toutefois sous la forme d’une exhortation apostolique – un texte à valeur magistérielle moins forte que l’encyclique.
« Louez Dieu »
Lors d’une rencontre avec des recteurs des universités d’Amérique latine et des Caraïbes, le 21 septembre au Vatican, François a donné le nom de ce prochain texte : Laudate Deum (« Louez Dieu »). Le pape l’a présenté comme « un regard sur ce qu’il s’est passé et dire ce qu’il faut faire ». Au cours de cette réunion, il a également abordé les sujets du changement climatique, de la migration et de la culture du déchet.
La lettre sera rendue publique le dernier jour du temps de la Création – ce mois dédié à la prière et à la sensibilisation aux questions d’écologie – et jour de la fête de saint François d’Assise, auteur du Cantique des créatures, qui ouvre l’encyclique Laudato si’ et lui donne son titre.
Marguerite de Lasa (avec Vatican News), le 26/09/2023

Fête des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël, le 29 septembre
Dieu est le « créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Symbole de Nicée Constantinople). Or, selon la Tradition, les anges sont des créatures spirituelles et non corporelles. Chaque fête des anges est d’abord l’occasion de rappeler que « Dieu a tout ensemble, dès le commencement des temps, créé de rien l’une et l‘autre créature, la spirituelle et la corporelle, c’est-à-dire les anges et le monde terrestre ; puis la créature humaine qui tient des deux, composée qu’elle est d’esprit et de corps » (profession de foi du 4ème concile du Latran, rappelée par le n° 327 du CEC – Catéchisme de l’Église catholique).
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La maison de mon Père
Frère Olivier Catel, Dominicain
Couvent de Jérusalem (Israël)
La maison de mon Père
Jésus a-t-il fugué ? C’est une question que je me suis souvent posée. En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé. Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père.
Pourquoi aller à l’église ? Qu’est-ce que je viens y chercher ? L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid. Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères. Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ? Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail. L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle. En ce lieu, je peux devenir fils.
Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel. Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père.
Extrait de Marche dans la Bible (2018)

Fête de la Croix Glorieuse
Le 14 septembre, l’Église célèbre une des sept fêtes du Seigneur au cours de l’année liturgique.
Une fête très ancienne
Cette fête s’enracine sans doute dans la célébration de la dédicace de la basilique constantinienne du Saint-Sépulcre, le 14 septembre 335. La fête de la dédicace, dont la célébration était marquée par des ostensions de la croix, se transforme rapidement en … fête de la Croix glorieuse.
Aujourd’hui
Dans la liturgie actuelle, la fête de la Croix glorieuse se situe au terme d’un parcours spirituel de quarante jours commencé le 6 août à la fête de la Transfiguration. La liturgie offre ainsi comme un « carême d’été » qui permet un cheminement au cours duquel les chrétiens sont appelés à progresser pour entrer dans la sagesse de Dieu. Ces quarante jours, vécus à partir de la Transfiguration du Seigneur, sont l’occasion d’approfondir un aspect essentiel du mystère chrétien.
Que nous apprend le langage de la Croix ? Le bois de la Croix rappelle le supplice du Seigneur et apparaît comme un symbole par excellence du Salut en marche. La Croix est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, mais en même temps signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire. Ainsi, les quarante jours qui conduisent de la Transfiguration à la fête de la Croix, nous incitent à changer notre regard sur la Croix pour y voir le désir de Dieu que « la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort » (Préface).
Au lendemain de la Croix glorieuse, l’Eglise fête la compassion de Marie, Notre Dame des sept douleurs.
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