Nous avons rendez-vous
Cet évangile revient plusieurs fois au cours de l’année liturgique, notamment le jour où nous faisons mémoire de nos frères et sœurs défunts. Nous rendons grâce pour ce qu’ils ont été et ce qu’ils nous ont laissé. Nous regrettons les non-dits, les pardons non donnés. Nous les confions à la miséricorde de Dieu. Ce texte nous replace aussi face au mystère de notre propre mort : elle est inéluctable. Soit elle nous angoisse, soit nous préférons ne pas y penser ; soit nous nous y préparons sereinement, comme on attend une belle rencontre.
Et le Seigneur parle…
La Parole de Dieu adressée à Jean, c’est déjà un peu Noël. La Parole de Dieu adressée au monde. Jésus, le Verbe, la Parole, qui se fait chair dans l’enfant de Bethléem. Mais la Parole ne nait pas comme ça en général, de façon virtuelle. La Parole naît dans le cœur de quelqu’un en particulier. Dieu vient toujours faire sa demeure chez quelqu’un de précis.
La prière d’une bougie
vois la cire se consumer, j’imagine un petit sablier qui s’égrène et le temps s’écouler. La flamme d’une bougie est aussi fragile que le temps présent. Elle tient bon mais passe en un instant. C’est pourquoi j’ai longtemps pensé qu’il était inutile d’allumer un cierge dans les églises. À quoi bon ?
Plus on partage la lumière, plus il y en a !
Qu’est-ce qui me fait croire ? Non pas « en quoi je crois ? », mais « qu’est-ce qui a déclenché ma foi ? » Que s’est-il passé, un jour, pour que la présence de Dieu soit révélée à mon cœur comme une marque indélébile, parfois estompée par les détours de la vie, mais dont le souvenir sans cesse me ramène à cette certitude que « Dieu m’aime » ? Était-ce une parole ? Une rencontre ? Une image ?
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