Le pape François révèle le nom de la suite de l’encyclique « Laudato si’ »
Dieu est le « créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Symbole de Nicée Constantinople). Or, selon la Tradition, les anges sont des créatures spirituelles et non corporelles.
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Frère Olivier Catel, Dominicain
Couvent de Jérusalem (Israël)
La maison de mon Père
Jésus a-t-il fugué ? C’est une question que je me suis souvent posée. En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé. Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père.
Pourquoi aller à l’église ? Qu’est-ce que je viens y chercher ? L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid. Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères. Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ? Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail. L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle. En ce lieu, je peux devenir fils.
Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel. Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père.
Extrait de Marche dans la Bible (2018)
Le 14 septembre, l’Église célèbre une des sept fêtes du Seigneur au cours de l’année liturgique.
Une fête très ancienne
Cette fête s’enracine sans doute dans la célébration de la dédicace de la basilique constantinienne du Saint-Sépulcre, le 14 septembre 335. La fête de la dédicace, dont la célébration était marquée par des ostensions de la croix, se transforme rapidement en … fête de la Croix glorieuse.
Aujourd’hui
Dans la liturgie actuelle, la fête de la Croix glorieuse se situe au terme d’un parcours spirituel de quarante jours commencé le 6 août à la fête de la Transfiguration. La liturgie offre ainsi comme un « carême d’été » qui permet un cheminement au cours duquel les chrétiens sont appelés à progresser pour entrer dans la sagesse de Dieu. Ces quarante jours, vécus à partir de la Transfiguration du Seigneur, sont l’occasion d’approfondir un aspect essentiel du mystère chrétien.
Que nous apprend le langage de la Croix ? Le bois de la Croix rappelle le supplice du Seigneur et apparaît comme un symbole par excellence du Salut en marche. La Croix est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, mais en même temps signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire. Ainsi, les quarante jours qui conduisent de la Transfiguration à la fête de la Croix, nous incitent à changer notre regard sur la Croix pour y voir le désir de Dieu que « la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort » (Préface).
Au lendemain de la Croix glorieuse, l’Eglise fête la compassion de Marie, Notre Dame des sept douleurs.
L’année liturgique comporte trois cycles : celui des dimanches, des fêtes en l’honneur de Jésus-Christ et des fêtes des saints. La première grande fête du cycle des saints est celle de la Nativité de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, célébrée le 8 septembre de chaque année.
La fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle.
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