Nous sommes „disciples-missionnaires“
En vertu du baptême du baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28,19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions.
La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoins de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions.
Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes « disciples-missionnaires ».
Pape François, Exhortation apostolique La joie de l’évangile, n° 120.
Il nous a promis l’Esprit Saint
Le vent souffle où il veut et l’on entend sa voix qui parle sur la ville,
jouant ses propres jeux, ses jeux de liberté.
Le vent souffle où il veut pour son œuvre de vie,
mais nul ne peut savoir ni d’où il vient, ni où il va !
L’Esprit souffle où il veut, et l’on entend sa voix lever du cœur de l’homme,
chanter que Dieu est Dieu, un Dieu d’humanité !
L’Esprit souffle où il veut pour un psaume nouveau,
mais nul ne peut savoir ni d’où il vient, ni d’où il va !
Tu es peuple de Dieu d’avoir reçu l’Esprit qui joue avec les hommes
et met leur terre en feu, leur terre en charité !
Tu es peuple de Dieu pour une ère d’amour,
mais tu ne peux savoir ni d’où tu viens, ni où tu vas !
Magnificat n° 342
Première Communion
Du 2 mai au 16 mai , les trois paroisses de notre communauté St Gabriel ont déjà accueilli 4 enfants à Lixing, 5 enfants à Grosblie et 4 enfants à Rouhling.
Six autres célébrations dominicales accueilleront les enfants au fil des mois de juin et de juillet.
Voici quelques témoignages recueillis ça et là:
Julianne: ""J'étais un peu stressée au début, mais au milieu de la messe ça allait mieux et quand j'ai reçu l'hostie, j'ai ressenti quelque chose que je n'avais jamais ressenti avant, comme une force"
Christelle , "parent animateur"
"Être parent accompagnateur était une évidence pour moi. Il est vrai que cela demande une certaine disponibilité, que cela prend du temps, mais pouvoir accompagner ainsi ses enfants dans une étape unique de leur vie et de leur cheminement est une grâce. Cela offre une occasion de partager un temps riche avec eux, de découvrir les trésors qui se cachent dans leur coeur, de les rejoindre où ils en sont dans leur spiritualité, avec ce que nous sommes, là où nous en sommes, pour s'élever avec eux et vivre ensuite pleinement, avec eux, leur première communion."
Cindy: "En raison des restrictions, je ne trouve pas d'habits pour la communion, ça ne fait rien, ce n'est pas le vêtement le plus important mais la communion".
Deux mamans échangeant après la célébration: " Nous avons appréhendé ces communions en petits groupes, mais c'était prenant, simple avec une belle participation"
Une mamie: " Que c'était beau et recueilli"




Sommes-nous devenus sourds ?
Le froid et l’effroi. Que ressentir d’autre en repensant au drame qui s’est, une fois de plus, noué en Méditerranée en avril ? Dans les eaux glacées et déchaînées, 130 femmes et hommes ont appelé au secours pendant plus d’une journée. En vain. Pour seule réponse, la violence du silence.
« Interrogeons-nous tous sur cette énième tragédie », a imploré, dimanche 25 avril, le pape François -encore lui, mais qui d’autre oriente inlassablement nos yeux et nos oreilles vers ceux qui nous appellent ? « C’est le moment de la honte. Prions pour ces frères et sœurs et pour tous ceux qui continuent à mourir au cours de ces voyages dramatiques ». Et de conclure : Nous prions également pour ceux qui peuvent aider mais préfèrent détourner le regard. Prions en silence pour eux. » Prier « en silence » pour les cœurs sourds, le symbole est éloquent. Nous-mêmes, il faut bien nous compter au nombre de ceux qui négligent les drames, les statistiques et les appels. Nous sommes humains, et nos angoisses -toutes légitimes- face aux lames du terrorisme, aux ressacs de l’économie ou aux vagues sanitaires nous détournent des courants du monde et des esquifs qui s’abîment si loin, si près pourtant.
Aymeric Christensen
Editorialiste
La Vie