Monseigneur Jean-Christophe Lagleize
Aux prêtres, aux diacres,
Aux personnes consacrées,
Aux laïcs en mission ecclésiale
A tous les fidèles catholiques du diocèse de Metz
Metz, le 13 août 2021
Chers amis,
Le 11 décembre 2001, saint Jean-Paul II me nommait évêque de Valence.
Le 27 septembre 2013, vous appreniez que le Pape François me nommait votre évêque.
Le 3 novembre suivant vous m’avez accueilli avec joie et bienveillance en notre cathédrale.
Depuis cette date, nous nous sommes découverts, rencontrés. Ensemble, nous avons été d’humbles ouvriers dans la vigne du Seigneur.
Que de joie partagée lors des célébrations dans les paroisses, les confirmations, les ordinations. Joie partagée durant les visites pastorales, durant les rencontres avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées. Joie partagée durant les pèlerinages et les rassemblements avec les jeunes : Lourdes, Paray le Monial, Frat’day, Rome…
Extrait de l’œuvre "Les livres de Jakob" (de Olga TOKARCZUK)
à méditer……
Asher retint la leçon : les gens ont un besoin intense de se sentir meilleurs que les autres. Peu importe qui ils sont, ils doivent trouver quelqu'un qui est moins bien qu'eux. Qui est meilleur, qui est moins bien, cela dépend de nombreuses données aléatoires. Ceux qui ont des yeux clairs pensent avec condescendance à ceux qui en ont de sombres. A leur tour, ces derniers les prennent de haut. Ceux qui habitent près de la forêt se sentent supérieurs à ceux qui habitent au bord des étangs, et inversement. Les paysans toisent les Juifs avec mépris, les Juifs considèrent d'un air hautain les paysans. Les citadins s'estiment supérieurs aux villageois et ceux-ci les tiennent pour moins bien qu'eux.
N'est-ce pas ce qui soude le genre humain ? Autrui nous serait-il nécessaire rien que pour nous apporter la joie de lui être supérieur ? Et, chose incroyable, ceux qui sembleraient être le plus bas de tous, et donc les pires des pires, trouvent une satisfaction perverse à ce qu'il n'y ait pas moins bien qu'eux et donc tenir le haut du pavé en la chose.
D'où cela vient-il ? songe Asher. Ne pourrait-on pas réparer l'homme ? S'il était une machine, comme disent certains maintenant, il suffirait de déplacer légèrement un petit levier ou de resserrer une vis, et les gens trouveraient un plaisir immense à se traiter en égaux.
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
(Luc 24, 41)
Je n'aime pas le poisson
Méditation du Frère Franck Dubois
Couvent de Strasbourg
Je n’aime pas le poisson. Pour un pécheur, le comble. Mais au bord du lac, on n’avait pas le choix. Un jour, tout a changé. Un homme est arrivé nous embarquant avec lui. Tout à sa suite avait une nouvelle saveur. Qu’importe ce que l’on mangeait, ce sont ses paroles qui nourrissaient. Combien de repas improvisés sur le lac, chez les uns et les autres, là où l’on nous recevait. Et puis, un dernier soir, il y eut ce repas, un peu de pain, du vin. Et le Maître de les bénir : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang. »
https://www.theodom.org/miraclespourcroire
Frère David Perrin
Avant d'entrer dans l'Ordre Dominicain, frère David étudiait la littérature française. Il est actuellement directeur du studium de philosophie de Bordeaux. Il y enseigne, entre autres, l'anthropologie et la philosophie de l'art.
Frère Guillaume
est dominicain au couvent de Bordeaux, où il est aumônier au lycée de la Sauque.