Le froid et l’effroi. Que ressentir d’autre en repensant au drame qui s’est, une fois de plus, noué en Méditerranée en avril ? Dans les eaux glacées et déchaînées, 130 femmes et hommes ont appelé au secours pendant plus d’une journée. En vain. Pour seule réponse, la violence du silence.
« Interrogeons-nous tous sur cette énième tragédie », a imploré, dimanche 25 avril, le pape François -encore lui, mais qui d’autre oriente inlassablement nos yeux et nos oreilles vers ceux qui nous appellent ? « C’est le moment de la honte. Prions pour ces frères et sœurs et pour tous ceux qui continuent à mourir au cours de ces voyages dramatiques ». Et de conclure : Nous prions également pour ceux qui peuvent aider mais préfèrent détourner le regard. Prions en silence pour eux. » Prier « en silence » pour les cœurs sourds, le symbole est éloquent. Nous-mêmes, il faut bien nous compter au nombre de ceux qui négligent les drames, les statistiques et les appels. Nous sommes humains, et nos angoisses -toutes légitimes- face aux lames du terrorisme, aux ressacs de l’économie ou aux vagues sanitaires nous détournent des courants du monde et des esquifs qui s’abîment si loin, si près pourtant.
Aymeric Christensen
Editorialiste
La Vie
La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.
La fête de l’Ascension, célébrant l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, est une des principales fêtes chrétiennes, qui s’inscrit dans le prolongement de Pâques et annonce la Pentecôte, dix jours plus tard. Le jour de l’Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de la fête, de la lumière et de la joie.
Il a deux mains, il a deux pieds. Il a de la chair et des os. On lui donne du poisson grillé, il le porte à sa bouche, il le mâche, il l’avale. Ce qui témoigne que Jésus est vivant, et bien vivant, c’est son corps. Il n’y a pas d’autre résurrection que la résurrection de la chair. Ce n’est pourtant pas le simple retour à la vie antérieure, qui n’aurait aucun intérêt. Vivant de la vie nouvelle dont le Père est la source, Jésus est libéré de certaines limites terrestres. Ainsi, il se rend présent à ses disciples en dépit des murs et des serrures. A ces âmes bouleversées, il apporte la paix et la joie. Comment ne pas reconnaître en lui le maître plein de sollicitude et de délicatesse ? Lui qui a si souvent nourri les foules, il se laisse nourrir de poisson, pour manifester qu’il reste l’un des nôtres.
Aujourd’hui encore, c’est par l’expérience corporelle que nous somme invités à accueillir le Ressuscité. Pour venir à la messe, nous nous déplaçons et nous nous rassemblons en un même lieu. Tous nos sens sont sollicités, particulièrement en ce temps pascal si riche en rites. Nous avons sous les yeux le cierge pascal, nous sommes aspergés d’eau. Nous nous levons, nous nous asseyons, nous marchons en procession ; nous chantons, nous récitons des prières d’une même voix, nous gardons le silence. Nous écoutons la parole de Dieu, nous mangeons l’hostie, le pain de vie. Notre corps est chemin de la rencontre avec le Ressuscité qui se rend présent à son Église, aujourd’hui comme hier. Alléluia !
(Christelle Javary, Magnificat n° 341)
Quelle est l'origine de la fête de Miséricorde Divine ?
La fête de la Miséricorde est célébrée le premier dimanche après Pâques ou le deuxième dimanche de Pâques, appelé actuellement Dimanche de la Divine Miséricorde.
Cette fête a été instituée en 1985, tout d’abord pour l’Archidiocèse de Cracovie par son pasteur, Mgr le Cardinal Franciszek Macharski, puis célébrée dans quelques autres diocèses de Pologne. Dix ans plus tard, en 1995, le Saint Père Jean Paul II l’a étendue sur tous les diocèses de Pologne, à la demande expresse de l’Épiscopat de Pologne. Le 30 avril 2000, le deuxième dimanche de Pâques et le jour de la canonisation de sainte Faustine à Rome, le Souverain Pontife Jean Paul II l’a instituée pour l’Église universelle.
La Résurrection, chef-d’œuvre de l’esprit Saint
LE CHRIST NOTRE PÂQUE EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !