La dernière lettre encyclique du pape François, Lautato Si’, traite de « la sauvegarde de la maison commune ».
A Katowice se tient actuellement une importante réunion de la COP 24 de tous les Etats qui ont fait de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité absolue. L'encyclique du Pape François "Laudato Si" reste donc d'une brûlante activité. Elle mérite toute notre attention de chrétien et de citoyen.
Notre « maison commune » dit encore plus que « famille humaine », expression déjà utilisée par des prédécesseurs du pape François : une maison commune, on est forcé d’y habiter ; c’est un foyer qui nous permet de vivre à l’abri, de s’y poser, de se retrouver. Et il y a un art d’habiter la maison, c’est l’éthique. La terre est l’habitat de l’homme et non pas un simple ensemble de ressources ou de biens de consommation à sa disposition. La maison est le lieu de la rencontre inévitable avec les autres – si elle est commune – et de l’accueil mutuel si cela doit être vivable… C’est le lieu d’une solidarité qui s’impose. C’est un don reçu de Dieu et que nous partageons, si nous nous situons comme croyants.
- Détails
Lire la suite : Prendre soin de notre maison commune avec Laudato Si
L’Église prie pour les défunts, c'est-à-dire qu'elle demande à Dieu qu'ils vivent la plénitude de la joie du ciel. Aussi, une liturgie de funérailles est célébrée juste avant la mise en terre ou l'incinération.
Si la mort apparaît comme la fin de la vie, elle est aussi un passage vers la plénitude de la vraie vie, prolongement de la vie ici-bas selon un mode complètement nouveau. Pour cette raison, une messe ou une liturgie de funérailles est célébrée à l'église, juste avant sa mise en terre, ou son incinération.
Le 2 novembre, appelé "jour des morts", l'Église prie particulièrement pour tous ceux et celles qui nous ont précédés ici-bas. Ce jour-là (ou la veille, fête de la Toussaint), il est aussi d'usage d'aller fleurir la tombe de ceux qui nous ont quittés et de prier pour eux.
Prier pour ceux que nous avons aimés fait partie de notre foi. Mais n'oublions pas qu'on peut aussi leur demander de prier pour nous, de s'associer aux difficultés de notre vie et, le jour venu, de nous aider à faire, à notre tour, le grand passage. Vivre dans la mémoire de nos disparus ne doit pas être considéré comme mortifère et déprimant. C'est au contraire un vrai témoignage de foi dans la résurrection et la vie éternelle.
1er novembre, fête de la Toussaint
La Toussaint est la fête de tous les saints, connus et inconnus. Tout au long de l'année, l'Église fête les saints canonisés officiellement qu'elle propose comme modèles et témoins exemplaires de la foi. En revanche, le 1er novembre, elle honore les saints "anonymes" qui ont vécu dans la discrétion l'amour de Dieu et de leurs contemporains.
Les morts peuvent-ils aussi prier pour nous ?
Et comment ! Depuis les premiers temps de l'Église, les chrétiens prient pour les morts ; ils prient aussi les saints et leur demandent de l'aide. Cet amour mutuel, cet échange spirituel à travers le temps et l'espace, rapproche et unit : c'est ce que l'on appelle la communion des saints. Les morts sont près de nous parce qu'ils sont près du Christ. Ils nous accompagnent, nous soutiennent dans les difficultés.
Comment prier pour un défunt incinéré ?
Si l'Église ne recommande pas l'incinération, elle l'accepte cependant. À l'inverse de l'inhumation, le lieu de mémoire du défunt n'est pas aussi simple à identifier. Pour palier à cette relative absence de lieu, certains ont l'usage de prier devant un portrait de la personne disparue. Et ainsi, avec elle, de se mettre ensemble en présence de Dieu.
Faut-il faire dire des messes pour un défunt non-croyant ?
Bien sûr, nous souhaiterions que tous nos défunts, y compris les non-croyants, entrent immédiatement au Ciel. Dans sa miséricorde, Dieu permet à tous les hommes de faire, après la mort, l'expérience de sa tendresse. La foi et l'amour de ceux qui prient pour eux les y aident. À la messe, le Christ nous délivre de toutes nos fautes et nous permet de passer de ce monde à son Père. Prier pour un défunt au cours d'une messe dite à son intention prend alors tout son sens.
- Détails
« Béatitudes pour notre temps » de Claude Bernard.
Heureux es-tu si l’argent, le confort et tous les biens ne sont pas ton unique souci ni les seules richesses de ta vie. Alors s’ouvrira la porte de ton cœur aux trésors d’humanité qu’il te reste à découvrir et à faire fructifier pour le bonheur de tous.
- Détails
« Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.
- Détails
Le respect de la Création est un souci éminemment chrétien. L'écologie chrétienne considère la préservation de la dignité de l'homme au coeur du monde : environnement, politique, religion, politique, économie. L'écologie au nom de l'enseignement de l’Évangile.
- Détails