Le temps de Noel, temps de la naissance du Christ au cœur du monde
Le temps de Noel nous fait célébrer Dieu qui entre dans l’histoire. C’est par excellence le temps où l’Église contemple le Dieu tout-puissant, celui qui a créé l’univers visible et invisible et qui se fait petit enfant ! Le seul riche se fait le plus pauvre et abandonne tour par amour pour sa créature.
Année jubilaire pour les 800 ans de la cathédrale Saint-Étienne de Metz
A l’occasion de la célébration des 800 ans de la cathédrale gothique Saint-Etienne de Metz, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize a décidé d’ouvrir une année jubilaire, à compter de la fête de l’Immaculée-Conception, le dimanche 8 décembre 2019 jusqu’au 8 décembre 2020, sur le thème : « Disciples du Christ, Missionnaires de sa lumière ». Cette année jubilaire sera l’occasion de rassemblement et de pèlerinage à la cathédrale, mais aussi d’initiatives dans les paroisses du diocèse de Metz. A l’issue de cette année, le projet missionnaire du diocèse sera promulgué officiellement.
Qu’est-ce qu’une année jubilaire ?

Tradition
Dans le temps de l’Avent, est-il un jour plus lumineux que celui qui célèbre Marie?
En Italie, l’Avent a beau être commencé depuis plusieurs jours, c’est la fête de l’immaculée Conception qui en marque le début festif. Réservant un temps à la décoration du sapin, ce jour férié laisse toute latitude pour organiser, dans la journée ou le soir, diverses manifestations dédiées à Marie. Une pratique ancestrale veut que chaque village ou paroisse installe dans les rues des reposoirs fleuris. La statue de la Vierge y prend place le temps d’une prière avant de poursuivre sa toure au cœur d’une procession joyeuse et fervente. Ces stations sont aussi l’occasion de déposer des lumignons et des bougies au pied de la Madone bien-aimée.
Cette déambulation mariale est une mise en mouvement qui répond bien au temps de l’Avent. » Allons au-devant de celui qui vient », nous fait répéter la liturgie.
Partir en procession avec toute sa paroisse et une mise en pratique à la fois symbolique et réelle. Notre corps en mouvement va de l’avant, entraînant notre cœur et notre volonté à se mettre en marche vers le Royaume qui vient. Et Marie, statue immobile ou plutôt mère bienheureuse, est celle qui nous prend dans son sillage et nous conduit à son fils, l’enfant de la crèche, l’homme de la croix, le roi qui vient nous prendre dans sa gloire.
Une vie bouleversée
En Marie, Die s’est préparé une demeure digne de lui. Avant de confier son Fils bien-aimé à une mère, le Seigneur a voulu combler Marie de sa miséricorde. Depuis sa conception immaculée, la jeune fille a été préservée de tout péché.
Quel roi ?
Un roi a un territoire ; le royaume de J´sus ne connaît pas de frontières. Dans nos têtes, royaume est vite associé à territoire, pays, villes et forteresses, murs de garde et tours de guet. De sa naissance à sa mort, Jésus vit les moments clés de sa vie hors de la ville, loin des sécurités, parmi les exclus. Le royaume de Jésus est un royaume hors les murs. L’Église, par son accueil positif inconditionnel et gratuit de tout homme, en est le signe.
Un roi a une armée ; Jésus fait naître un peuple de serviteurs. Longtemps la force d’un roi s’est mesurée par la taille de son armée. Il appelle par leur nom ceux qu’il invite à venir à sa suite : « Pierre, m’aimes-tu ? Simon, Jacques et Jean, venez à ma suite. Zachée, il faut que j’aille demeurer chez toi. Marthe, ta foi est grande. »
Quel serviteur sommes-nous ? Quel serviteur pourrions-nous être ? Comment recevons-nous l’appel à suivre le Christ ?
Un roi a des armoiries. Dans les sciences héraldiques, les armoiries définissent entre autres les qualités et vertus du roi. Pour Jésus, son signe est la croix.
Le royaume de Dieu n’est ni un royaume de paillettes ni un royaume d’apparence, mais de justice et de vérité ! Nous pouvons trouver des diversions en nos arc-boutant sur l’avoir ou le pouvoir, mais ce sont là des manières de vivre qui vont à l’encontre de l’Évangile. En revanche, nous pouvons faire nôtre l’humble prière du bon larron : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume ».
(Père Didier Noblot)