La prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine.
À plusieurs reprises, Jean-Paul II a redit la richesse de la prière du Rosaire, comme dans cette homélie du 29 octobre 1978 :
« Je voudrais, disait-il, attirer votre attention sur le Rosaire. [ ] Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l'Archange et d'Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l'Église s'associe à ces paroles.
Sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ. Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le Coeur de sa Mère, pourrions-nous dire. En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l'Église, de l'humanité : c'est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à coeur. »
L’Église a coutume de répartir la prière et la méditation de l'ensemble des mystères du Rosaire sur les jours de la semaine, pour qu'ils irriguent ainsi l'ensemble de la vie : le lundi et le samedi, les mystères joyeux, le mardi et le vendredi, les mystères douloureux, le mercredi et le dimanche, les mystères glorieux, et le jeudi, les mystères lumineux.
La prière du chapelet, c'est biblique ?
Le chapelet, une prière pour demeurés qui rabâchent les mêmes sempiternels « je vous salue, Marie » ? Le frère Thomas-Marie et le frère Emmanuel nous expliquent comment la prière du rosaire est inscrite dans la tradition biblique, comment elle éclaire les mystères du Christ présentés par l’Évangile, comment elle nous permet d’utiliser le geste et la respiration pour nourrir et incarner notre mouvement vers Dieu. https://www.theodom.org/chapelet