Seigneur, comme la Samaritaine, je me tiens au bord du puits tout près des eaux profondes, là où Tu demeures sans que j’en aie toujours conscience.
Je puise, je veille, j’espère et j’attends Ta venue dans l’ordinaire des jours.
Alors, des profondeurs où j’ai puisé, crié vers Toi, tant désiré, j’ai vu la source devenir un fleuve d’eau vive.
Ce filet d’eau plein d’espérance, entretenu jour après jour dans l’ordinaire du temps, s’est révélé Promesse de vie éternelle : et voici qu’au pays de la soif, l’eau a jailli et se répand.
Oui, Seigneur, tout en moi exulte et renaît à ta venue, si imprévue qu’elle me surprend.
Veille mon âme, au bord du puits, le Seigneur t’attend et te dit ’’Donne-moi à boire’’.