Messe le 23 décembre à 10h30 à Rouling et crêche vivante le 24 décembre à 18h30 à Lixing
Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth…
Marie se mit en route rapidement…
Cette hâte de Marie, pourquoi l’Évangéliste la souligne-t-il ?
Est-ce précipitation humaine de sa part,
indice d’un tempérament impulsif ?
Cette hâte de Marie nous renvoie à celle de Dieu, l’Époux divin :
Il saute par-dessus les monts,
bondit par-dessus les collines (Cant 2, 8)
pour aller libérer son peuple exilé.
Belle image, Seigneur,
de ton désir de venir nous libérer des liens du péché.
C’est toi qui pousses Marie
à se hâter vers les montagnes de Judée,
pour porter à Jean la joyeuse nouvelle de ta venue sur la terre.
Quelle est mon ardeur à te suivre ?
et d’abord à écouter ta voix ?
« Que tout homme soit prompt à écouter ! », écrit saint Jacques.
Prompt à t’écouter à travers les mots de l’Écriture…
et à travers les appels qui me viennent des hommes, mes frères !
Je veux courir dans la voie de tes commandements ! (Ps 118,32)
Donne-nous ce même désir, cette même ferveur, Seigneur !
Elle salua Elisabeth…
Marie a dû utiliser la salutation des Juifs, le « Shalom », « Paix à toi ! »
Mais c’est à travers les choses les plus humbles de notre humanité
que ta grâce vient jusqu’à nous.
Par la salutation de Marie,
c’est déjà ta paix qui est offerte aux hommes,
celle que tu nous obtiendras par ta mort
et ta résurrection,
celle que tu apporteras à tes disciples après ta résurrection…
celle que tu ne cesses de nous offrir à travers tes sacrements :
ta paix, la joie d’être aimé de Dieu,
la certitude de ta présence fidèle et vigilante…
l’invitation à l’abandon confiant de l’enfant
dans les bras de son père…
Jean-Baptiste a mystérieusement compris
ton message de Salut et de Paix
et il a tressailli d’allégresse.
Que valent mes salutations ?
Suis-je porteur de joie pour ceux que je rencontre ?
Est-ce ta joie, ta paix que je leur transmets ?
Est-ce que j’ai hâte de porter ton amour à mes frères,
comme toi, comme Marie ?