Communauté de Paroisses St. Gabriel Val de Sarre Nord

 

 

Texte biblique

Gloire à Dieu au plus haut des cieux (Luc 2, 8-20)

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime. » Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

Méditation

Gloria in excelsis Deo !

La nuit de Noël, la plupart d’entre nous peuvent chanter ces mots


latins à pleine voix. Glo-ooooooo-ria, in excel-siiiiis-Deeeo !
Ces souvenirs de Noël remplissent la mémoire vive de notre cœur.
Il ne faut pas avoir un tempérament de chef d’orchestre pour ajouter – par imagination – à notre mélodie des trompettes.

Nous avons donc reçu le pouvoir de nous associer aux anges dans la liturgie, véritable interface entre la terre et le ciel.

Revenons à notre évangile : la gloire y jaillit de toute part. Comme les apôtres à la Transfiguration, elle enveloppe les bergers de sa lumière. Ceux-ci repartent, glorifient et louent Dieu pour tout ce qu’ils ont entendu et vu, suivant l’annonce qui leur avait été faite. Du côté du ciel, les anges vont poursuivre leur louange jusqu’à la fin des temps.

Nous chantons le Gloria chaque dimanche, sauf pendant l’avent et le carême, pour mieux le redécouvrir à Noël et à Pâques. Ces Gloria nous préparent à la liturgie céleste et éternelle. Au ciel, notre joie sera de contempler la gloire de Dieu et notre chant sera la manière d’y entrer.

N’attendons pas l’éternité pour chanter la gloire de Dieu. Depuis la nuit de Bethléem, la gloire est descendue du ciel sur la terre en Jésus, vrai Dieu et vrai homme, vrai petit enfant. La gloire qui enveloppait les bergers est aussi la nôtre.

Que notre chant du Gloria prenne sa source dans la contemplation de ce nouveau-né couché dans la mangeoire. Avec les anges, et les bergers, nous sommes en marche vers le ciel. Glo-ooooooo-ria…

Frère Xavier Loppinet

Dominicain