Qu’est-ce qui me fait croire ? Non pas « en quoi je crois ? », mais « qu’est-ce qui a déclenché ma foi ? » Que s’est-il passé, un jour, pour que la présence de Dieu soit révélée à mon cœur comme une marque indélébile, parfois estompée par les détours de la vie, mais dont le souvenir sans cesse me ramène à cette certitude que « Dieu m’aime » ? Était-ce une parole ? Une rencontre ? Une image ?
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La terre a porté un fruit, une fois. Un fruit unique, un fruit d'une douceur infinie.
Et ce fruit a renouvelé le monde. Toute la création, tous les arbres et tous les animaux ont été éblouis de sa venue. La terre, une fois, a porté un fruit de paix, dont la parole redonnait la vie aux arbres, aux fleurs et à tous les êtres frappés de stérilité.
Mais les hommes n'ont pas perçu la nouveauté de ce fruit unique. Les hommes n'ont pas vu dans cet homme unique le premier né du Père (Col 1, 15), aimé de toute éternité. Les hommes n'ont pas suivi dans le sable les premiers pas du premier Fils.
Le fruit de grâce que le monde a porté est tombé en terre. L'arbre de la croix l'a lâché comme un fruit trop mûr afin qu'il rende la vie à la terre et à ses habitants.
Marie aura un jour sa place parmi les disciples de Jésus. Ainsi, les Actes des Apôtres la présentent assidue à la prière avec les apôtres et quelques femmes, petite communauté, cellule souche de l'Eglise à venir. Mais le récit de l'Annonciation nous apprend quelle place a Marie dans l'assemblée des disciples de Jésus-Christ. Elle est la toute première. Car dès avant sa naissance, avant même sa conception, elle aura foi en lui.
Frère Hervé Ponsot
Couvent Saint-Dominique à Montpellier
Écologie responsable
Cinq pains, deux poissons… Trois fois rien ! Suffisants pourtant pour nourrir cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants : parce que Jésus est passé par là et l’on ne peut que s’en réjouir. Mais aujourd’hui, avec 7 milliards d’hommes, et 9 milliards attendus en 2050, où et comment Jésus va-t-il passer ? Peut-on encore attendre de lui l’indispensable multiplication des pains… et de l’eau, la grande absente de notre évangile, pourtant cruciale aujourd’hui elle aussi ?
La réponse est claire, Jésus passe, mais il le fait en se tournant encore une fois vers les disciples que nous sommes pour leur dire : « donnez-leur vous-mêmes à manger ». Allons-nous nous replier sur nous-mêmes et nous récrier : « mais nous n’avons que cinq fromages et deux bouteilles de vin » ? Halte-là ! Tous les spécialistes de l’alimentation au niveau mondial le disent : « Il ne s’agit pas de cela. Nous disposons de ressources suffisantes. Nous devons seulement apprendre à les gérer : ne rien gâcher, restreindre certaines consommations abusives, partager, redistribuer »…
Selon le Credo, Dieu est le créateur du monde visible mais aussi de « l’univers invisible ». Le 29 septembre, en fêtant les archanges Michel, Gabriel et Raphaël, l’Église célèbre « tous les anges qui, du Paradis de la Genèse à celui de l’Apocalypse, remplissent de leur présence invisible le déroulement de l’histoire du salut. Messagers du Seigneur pour révéler ses desseins et porter ses ordres, ils constituent, avec les saints, la foule immense des adorateurs du Dieu Vivant » (notice du Missel romain).
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